Gary
Tout le monde se tenait droit, épaule haute dans ce grand réfectoire. Une estrade construite pour l’événement se trouvait près du mur ; un trône et deux chaises étaient occupé par le président du « nouveau » monde et les deux autres pour le directeur de l’école et pour le producteur des jeux et de la télévision. Des dizaines de caméras, de projecteurs et d’équipes de tournage avaient été mobilisé pour le tirage au sort… Le président se leva, toujours impeccable, habillé d’un simple costar cravate et d’un haut de forme noirs. Il prononça ces mots :
« Chers enfants, nous vous avons préparé pour ce jour, le jour ou nous allons choisir les futurs chasseurs de monstre» un sourire se dessina sur ses lèvres et il continua :
« Alors avons-nous des volontaires pour la 104 eme editions des Jeux ? »
Tous ces enfants éduqués pour chasser et tuer levèrent leurs mains, et un seul cria « moi ! moi ! » c’était Gary, lui, ce garçon de 17 ans qui attendait ce jour où il serait le futur gagnant de la Terre. Le président pris au dépourvu cria :
« Alors je vais etre obligé de tirer au sort ! » Il s’approcha du grand vase qui comportait tout les noms des garçons. Il enfonça son bras dans le vase et chercha avec délicatesse le papier… il le déplia, lis dans sa tete… Gary fixait attentivement le bout de papier où était inscrit le nom de l’heureux élu… il stressait, c’était horrible, le plus grand moment de sa vie se jouait là, maintenant… mais il ne pouvait rien faire, il était impuissant face à ce stresse. Le silence tomba dans toute la pièce, chaque enfant et adulte retenait sa respiration, le président pris le micro, rejeta un coup d’oeuil sur le papier et hurla « le nouveau chasseur de la 104 eme éditions de « la chasse » est… est… Gary olman !!!!! » un orchestre d’applaudissement retentit dans tout le réfectoire, c’était lui ! lui le nouveau chasseur ! la chance lui souriait enfin. Il courut vers le président et lui serra la main de toute sa force. Le président demanda le calme, et tendit son bras vers le vase des filles et tira un papier, il l’ouvrit et le regarda, toutes les filles de la salle, tout les spectateurs de la télévision s’impatienté. Une attente longue et pénible dura, dura… le président mis fin au silence :
« la compagne de Gary se nomme… R… Rose Lagarde ! » Gary était dégouté, Rose était la pire fille de toute l’école, peut etre meme pire que ces extraterrestres qu’il va devoir tuer… le chef d’état pris la main de Rose et de Gary et cria de joie : « voici nos nouveaux chasseurs !!! »
Zita
Les rafleurs frappèrent plusieurs fois à la porte. La mère de Zita ouvrit, ils rentrèrent, prirent cette pauvre petite fille par les bras et la trainèrent parterre comme une misérable, un etre inférieur, comme un simple animal. On avait rassemblé les enfants de toute la planète dans ce hangar. On pouvait lire la peur dans leurs yeux, la peur d’etre tirer au sort, de mourir… ils étaient entourés par des gardes terriens armé jusqu’aux dents. Le représentant de la terre se leva, et salua avec dégout la foule de petits monstres présents devant lui. Il récita le discours habituel, qui contait la découverte de la planète jusqu’aux premières « chasse ». Quand il eut finit, il se pencha vers le récipient qui contenait des centaines et des centaines de papiers où était écris les noms des futurs victimes de ce jeu télévisé. Il tira un papier et le lu haut et fort pour que les enfants présents dans le hangar puissent l’entendre : « la première proie se nomme … se nomme… Voca Elobitu !!! » Zita aurait voulu crier « NON !!! » mais elle se retint…, pourquoi son meilleur ami ??? pourquoi lui ?? Voca le garçon le plus charmant, drole et séduisant de cette planète ! Non, elle a dut mal entendre, mais c’était bien lui qui montait les marches en frissonnant. Voca se trouvait sur la scène et pleurait, le cœur de Zita se brisa à la vu de ces larmes qui coulaient. Une idée lui vint, se porter volontaire, elle pourrait enfin vivre sans sa terrible mère, ses sœurs pleurnichardes, et son père. Elle pourrait mourir auprès de son meilleur ami. Quelle merveilleuse fin se dit-elle. Alors elle cria : « je me porte volontaire ! » tout les enfants la regardèrent bouche bée. C’était la première fois qu’un volontaire se prononçait, c’est vrai qui aimerait mourir ??? Personne, sauf elle, elle qui s’imaginait dans les bras de Voca entrain de mourir… elle serra les points et dis plus doucement : « je suis volontaire » le représentant de la terre ne savait que dire, quand elle s’approcha de Voca elle lui pris sa main et chuchota dans son oreil « ne t’inquiete pas, je suis là maintenant, je veut rester près de toi jusqu’à la fin » il parut un peu plus rassuré, mais Zita lisait la peur dans ses yeux, la peur de perdre des etre proches, la peur de mourir…