( 28 avril, 2012 )

Parce que j’étais différente


Je me rappelle comment ils se moquaient de moi,

Je me rappelle de leur vilaines plaisanteries,

Je me rappelle de leurs blagues, de leurs moqueries,

Je me rappelle qu’ils, idiots, me montraient du doigt.

Je me souviens de leurs stupides mots venimeux,

Je me souviens d’une tristesse enfouie dans mon cœur,

Je me souviens de mon angoisse, de ma peur,

Je me souviens de leurs regards méchants, haineux,

Je n’osais m’approcher, ni venir leur parler

Avec eux, je désirais vivre et m’amuser

Et pourtant je restais à pleurer sans ami.

Je restais seule, personne pour occuper la place

A côté de moi, perdue au fond de la classe.

Chaque journée était pour moi un terrible ennui.

Calixta Lucifera

( 11 mars, 2012 )

Le printemps

Printemps, ô cher printemps, si belle et douce saison,
Toi qui chaque année nous rend espoir
Quand, des arbres, pointent les bourgeons,
Ah printemps, que j’aimerai à nouveau te voir!

Je t’attends dans le froid de l’hiver,
Affamée d’une tâche de vert.
Je ne vois que des branches mortes,
Pas une feuille qui ne ressorte
Des clichés sans vie et bicolores
Qu’est devenu la nature alors.

Et dans les rues, le pâle soleil
Démuni de sa rêveuse chaleur habituelle,
Est timide et n’ose se montrer,
Le matin hésite à se lever,
Avant de faire en hâte sa course,
Comme s’il avait la nuit à ses trousses.

   Calixta Lucifera

( 7 mars, 2012 )

Mon amour

Mon amour ,je ne suis pas cette princesse
Charmante,dont tu as peut-être rêver
Je ne suis qu’une femme à l’amour fané
Pauvre,dépassée, et non pas une déesse .

Mon amour, abandonne tes vaines lettres,
Abandonne tes amours, tes rêves, tes vœux
Abandonne mon image de tes beaux yeux
Banni-moi de ton cœur, ferme cette fenêtre .

Mon amour ,pitié,cesse de m’aimer
Je ne puis désormais supporter ta vue
Te voir et te parler je ne puis plus
Je ne sais que faire pour te mériter

Mon amour, si beau, je t’aime encore
Le plaisir de te voir m’as tout ôté
Que tu sois si loin m’as presque tué
J’espère que ton cœur est assez fort

Calixta Lucifera

( 4 mars, 2012 )

Laisse-moi t’aimer

Laisse moi imaginer tes yeux
Sous ce ciel bleu
Laisse moi imaginer ton corps
Sur cette plage en or

Quand on se croise
Je vois un paysage
Et quand je te touche
Ta peau est tellement douce

Quand je vois tes yeux
Je suis amoureux
Quand j’entends ta voix
Je suis attiré vers toi

Laisse moi t’admirer
Sinon j’en mourrais
Laisse moi te dire je t’aime
Sans aucun problème

Pour moi te regarder
Je le ferai toute la journée
Pour que tu restes dans ma vie
Sans hésiter je te dirai oui

Toi l’amour de ma vie je t’ai aimé
Parce que tu me plais
Je te dis je t’aime
En t’écrivant ce poème

Calixta Lucifera

( 20 février, 2012 )

L’enfance

 

Mes anciens plaisirs sucrés
De ma vie, je n’ai jamais préféré
Mes bonbons roses, mes fraises tagada
C’est avec ça que j’ai fait mes premiers pas

Calixta Lucifera

( 18 février, 2012 )

Lettre d’amour

 

J’aimerai écrire une lettre
Une lettre d’amour une lettre de cœur
Une lettre où je pourrai promettre
Et régler mes sentiments sur cet accordeur

Avec des « je t’aime » mille fois répétés
Le contenu de mon cœur malmené
Que mon amour surtout y rayonne
Sans que sur le papier je l’y abandonne

Je voulais te dire que je t’aime
Trois mots, sept lettres si durs à prononcer
Pour te le dire j’écris ce poème
J’espère que tu l’as compris et que c’est partagé

Si tu veux être prêt j’attendrai
Jusqu’à la mort je patienterai
Moi je n’aspire qu’à ta félicité

                                                 Calixta Lucifera

Je l’ai reçu ta lettre  ^^ ! Désolé j’ai pas pu m’en empêcher, libre à toi de laisser la vidéo Calixta, c’est ton poème après tout.

( 18 février, 2012 )

Tristesse

Cette douleur incessante
Que certain trouve insignifiante
Me fait souffrir
M’empêche de sourire

Fait couler mes larmes
Qui transperce mon âme
J’aimerais pleurer
J’aimerais tout oublier

J’ai froid
A l’intérieur de moi
J’ai toujours aussi mal
Nous faisons tous parti de ce grand bal

Et je continue de rêver
Je ne veux pas penser
Que tout est finit
Je veux que tu me regarde et me souris

Calixta Lucifera

 

( 17 février, 2012 )

Le persan

16h59…17h00 ! TUDUDUDU, la sonnerie  de fin des cours!

Bonnes vacances ! criât le prof, dans le brouhaha et les cris de joie poussé par notre classe.  Nous sortîmes en courant, criant, hurlant…nous étions comme fous. Puis, nos cris se mêlèrent à ceux des autres classes!                                                                                                                                                                                                           Enfin, après un mois et demie de cours, enfermés dans l’internat, nous étions libre! Nous nous ruâmes vers le portail, trop pressés de sortir.   Et quand les surveillant ouvrirent les grilles, nous nous précipitâmes, scandant d’une même voie « VACANCES! VACANCES! VACANCES!

Plus de 900 élèves criant, riant, se précipitant vers les parents, venus cherché leurs enfants.  Je rejoint ma mère,  lui sauta dans les bras et l’embrassa, ah que j’étais contente de la revoir! Elle essayait de me parler, mais dans ce brouhaha, ce n’étais pas possible. Soudain, nous entendîmes un cris, un hurlement perçant. Nous regardâmes tous dans la direction du cri et vîmes  des lycéens, des centaine de lycéens, se précipitant sur nous en lançant quelque chose que je ne pus identifier. Après quelques secondes, je me rendit compte que c’était des œufs et de la farine.  affolée, je me tournai vers ma mère qui me criât:

« Cours, cours!  »

Et sans attendre ma réponse, elle m’entraina dans une course folle.  Puis, enfin arrivées à la voiture, je remarquai que des lycéens nous avaient suivi. Sans plus attendre je m’engouffrai dans la voiture et ma mère démarra à toute vitesse. Me tournant vers elle, je lui demandai :

« -C’était quoi ça?

-C’est le Persan, tu sais bien, les cent jours avant le bac. m’expliqua-t-elle

Mon dieu, le Persan, comment avais-je pu être aussi bête, pour l’avoir oublié, chaque année c’est la même chose, pendant deux semaine on nous rabâche qu’il faut faire attention avec le persan et le jour venu, j’oublie complétement.

                                                                                                                                 Calixta Lucifera

 

( 16 février, 2012 )

Absence

 

Le temps d’aimer,
Le temps d’espérer,
Le temps de peser,
Cet amour inanimé

Et derrière toi,
Je perçois ta peur,
Ton incroyable effroi
Une grande douleur

Je rêve de te voir,
Je rêve de t’aimer,
J’aimerai te percevoir,
J’aimerai t’emporter

Avec moi, pour toujours,
Avec moi, mon amour

Calixta Lucifera

( 15 février, 2012 )

Les couleurs

 

le blanc me dit « courage »
et le voilà qui vogue dans les nuages
le rouge me dit « amour »
et deux enfants s’aiment pour toujours
le vert me dit « calme  »
et la douceur il clame
le noir me dit méchanceté
et les grands et les petits il va embêter
le bleu me dit « paix »
et il va combattre « je te hais »
le jaune me dit » bonheur  »
et il s’en va de bonne humeur
                                                                                          
                                       Calixta Lucifera
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