( 12 mars, 2012 )

Heureuse

Petite fille,
Regard bleuté,
Courant innocemment
Vers ce qu’on appelle le Bonheur, 
Fuyant injustices, 
Rattrapant le temps perdu, 
Ses cheveux blonds flottant comme un long voile doré,
De ses doigts vernis,
Emprisonnés l’air,
Emprisonnés le silence,
Emprisonnées les sourires...
Petite fille,
Perdue et abandonnée,
Délaissée au coin de ma rue, 
Rêvant à l’inconnu, 
Riant aux cieux
Et prononçant ‘adieu’,
Reprit sa marche…
Heureuse de son Histoire,

Heureuse de son poème,

Heureuse. 

 

 

Alias Lucie

 

( 11 mars, 2012 )

Le printemps

Printemps, ô cher printemps, si belle et douce saison,
Toi qui chaque année nous rend espoir
Quand, des arbres, pointent les bourgeons,
Ah printemps, que j’aimerai à nouveau te voir!

Je t’attends dans le froid de l’hiver,
Affamée d’une tâche de vert.
Je ne vois que des branches mortes,
Pas une feuille qui ne ressorte
Des clichés sans vie et bicolores
Qu’est devenu la nature alors.

Et dans les rues, le pâle soleil
Démuni de sa rêveuse chaleur habituelle,
Est timide et n’ose se montrer,
Le matin hésite à se lever,
Avant de faire en hâte sa course,
Comme s’il avait la nuit à ses trousses.

   Calixta Lucifera

( 7 mars, 2012 )

Mon amour

Mon amour ,je ne suis pas cette princesse
Charmante,dont tu as peut-être rêver
Je ne suis qu’une femme à l’amour fané
Pauvre,dépassée, et non pas une déesse .

Mon amour, abandonne tes vaines lettres,
Abandonne tes amours, tes rêves, tes vœux
Abandonne mon image de tes beaux yeux
Banni-moi de ton cœur, ferme cette fenêtre .

Mon amour ,pitié,cesse de m’aimer
Je ne puis désormais supporter ta vue
Te voir et te parler je ne puis plus
Je ne sais que faire pour te mériter

Mon amour, si beau, je t’aime encore
Le plaisir de te voir m’as tout ôté
Que tu sois si loin m’as presque tué
J’espère que ton cœur est assez fort

Calixta Lucifera

( 7 mars, 2012 )

Aventure

Si un jour je devais partir en Aventure ; je t’emmenerais avec moi.
Je suivrais à jamais tes pas, tu me domineras et je me soumettrais.
Tu seras en une emprise quelquonque, tu disposeras de ma Vie.
Tu la manipuleras comme bon te semble ; tu choisiras mes choix à ta guise!
Ce sera dans la profondeur de nos fabuleux souvenirs que réapparaitra le plaisir.
Ce sera dans nos mains que nous transporterons le Monde.
Ce sera en notre Destinée que nous devrons croire,
Pour pouvoir enfin s’envoler,
Vers les endroits que nous avions toujours imaginé.

( 4 mars, 2012 )

Le cheval de guerre

Dans la pénombre de la nuit,

Avec pour seule lumière,

Pour seul repère, la lune,

Il galopait la crinière au vent.

 

Il était sans attache,

A vagabonder dans les plaines,

Dans les plaines du panache,

Il errait sans peine

 

De ses naseaux s’échappait,

Le chaud souffle de sa course effrénée,

Il hennissait à tout va,

Au milieu d’un grand combat.

 

Le cheval de guerre l’appelait-on,

Telle une tornade il sillonnait,

Les champs de bataille enneigés,

Jusqu’à atteindre l’horizon.

 

On avait confiance en lui,

Il était comme le messie,

Il était tous nos espoirs,

Il demeurait le porteur d’histoire.

 

Mais un jour, une triste journée d’automne,

L’éclat d’obus, il ne l’esquiva guère,

Sur le sol il s’allongea ; monotone.

Et dès lors ce fut le début de l’hiver,

Mais aussi la fin de la guerre.

CLara COrnélia

Dessin de Selma, mon inspiratirce adorée <3

Le cheval de guerre dans Clara COrnélia dessinselma0002-300x217

C'est le dessin qui a inspiré ce poème

( 4 mars, 2012 )

Laisse-moi t’aimer

Laisse moi imaginer tes yeux
Sous ce ciel bleu
Laisse moi imaginer ton corps
Sur cette plage en or

Quand on se croise
Je vois un paysage
Et quand je te touche
Ta peau est tellement douce

Quand je vois tes yeux
Je suis amoureux
Quand j’entends ta voix
Je suis attiré vers toi

Laisse moi t’admirer
Sinon j’en mourrais
Laisse moi te dire je t’aime
Sans aucun problème

Pour moi te regarder
Je le ferai toute la journée
Pour que tu restes dans ma vie
Sans hésiter je te dirai oui

Toi l’amour de ma vie je t’ai aimé
Parce que tu me plais
Je te dis je t’aime
En t’écrivant ce poème

Calixta Lucifera

( 26 février, 2012 )

Mots

Ce n’était pas une simple coïncidence si je me retrouvais ici… Je le savais, ils avaient tout manigancé la veille de mon enlèvement. Eh oui, ce soir j’ai été choisis… Dans deux ou trois jours, je n’existerais plus, mon prénom sur l’écran d’appel s’effacera et c’est là que ma vie pourra arrêter de sourire.
Je ne suis pas la première, jen est était victime car j’ai était repérée, repérée de quoi.. ?
    Chaque jours des personnes quitte notre monde, et d’autres on la chance de se faire offrir une vie, on appelle ça : une naissance.
Moi, j’ai était repérée, très vite… Très vite…
Les bruits sourds qui filtraient au travers des fenêtres couvraient leurs voix, les seules sorties possibles devenaient inaccessibles, et moi… Seule et sans aucune aide présente, en ce moment crucial qui marquera ma vie comme si on m’enlevait à coup de couteau une part de moi-même…  
  J’ignorais où je me trouvais, c’est ainsi qu’une incroyable envie d’écrire traversa mes pensées, oui, je n’avais rien d’autre à faire qu’attendre, peut-être que mon destin… ce destin que j’avais tant besoin de prolongé encore et encore, et le rendre le plus palpitant possible me devenait à présent hors d’atteinte.
Pour tout vous dire, les mots inscrits sur ce vieux papier jauni trouvé dans une corbeille en plastique, renversée entre deux chaises de bois, je me souviens encore de m’être accroupie pour le transformer en une chose importante à mes yeux.
  Ma baguette magique était mon stylo, ma plume glissait sur cette surface froissée ; ces quelques phrases, ces nombreuses lettres que je dessinais avec une facilitée impressionnante. J’étais fière d’avoir trouvé une occupation, très simple, certe, mais les idées fusaient dans tous les recoins de ma petite tête ; et sans m’en rendre compte, le silence s’installait petit à petit, le bruit ne me manquait pas, il me gênait… 
  Je le nier, le nier de toutes mes forces, mais je savais pourtant que mes proches, aussi près de moi soit-ils, ne pourront plus jamais me retrouvée, même après des efforts à en mourir, je ne réapparaîtrais plus à la surface de ce qu’on appelle aujourd’hui : la Terre !
Ils m’on choisis, je ne peux plus rien faire pour changer ce qui m’arrive, désormais, je suis vouée à un avenir court, que je n’aurais pas pu épanouir à ma guise… 
  Ma bouche liée, les mots parlaient pour moi et s’exprimaient à leurs façon, la mienne avait déjà disparue, ma liberté à la parole s’était éteinte, mais seul ce qui est gravé sur ce bout de papier restera dans les mémoires les plus saines et les plus honnêtes.
Quand nous sommes choisis, on quitte le monde des vivants, mais nous ne sommes pas pour autant qualifié en tant que « morts », nous existons toujours, nos coeurs sont actifs, ils battent la chamade quand des sentiments ressortent, on reste nous-même.
  Quand nous sommes choisis, nos liens avec les gens sont réels et ne se couperont jamais, il y aura à jamais un léger fil d’espoir, un souvenir inexistant qui pourtant, s’accroche au présent, le passé peut prendre du territoire mais ne peut pas en perdre ; c’est pourquoi, quand je disparaîtrais, mon image envahira toutes les pensées de mes connaissances.
  Sur ce, avant que ce geste que je produirais, balancé cet appel par la fenêtre, j’aimerais que tout ceux qui trouveront ce message (qui sera sans doutes abîmé, meurtrit ou que mes paroles auraient bavées à cause de la pluie, référence aux maintes larmes que j’ai pris la peine de compter… 6.000 000 000 !!!)

     Si, justement, mes larmes ont effacées la fin de mon message, écrivez donc la suite et conservez cette expérience de s’affirmer en vous, elle laissera des traces dans votre vie, votre destin, votre long chemin qui vous conduira vers de nombreuses réussites.
Quand on est choisis, une phrase se révèle évidente : on ne vit qu’une fois ! 
   Et sachez que l    a  fo             m                           hi             r t              f                                    g          lo          j  tu           oi        l                        er r            t                      v         vi      r t   f       u     
l           mo          b      ut y    z                  de  r j                         l       l   u                                     o      pi                                                                 y                               f e  rr                                                                    u                                                                                            h                                     rt                                               u ui                                                                              h                                                                        n                      n                                                                                s               a                                                                                                                                                                                                       k                                                      jj                                                                                    j f

 

 

 

Alias Lucie

( 20 février, 2012 )

L’enfance

 

Mes anciens plaisirs sucrés
De ma vie, je n’ai jamais préféré
Mes bonbons roses, mes fraises tagada
C’est avec ça que j’ai fait mes premiers pas

Calixta Lucifera

( 18 février, 2012 )

Lettre d’amour

 

J’aimerai écrire une lettre
Une lettre d’amour une lettre de cœur
Une lettre où je pourrai promettre
Et régler mes sentiments sur cet accordeur

Avec des « je t’aime » mille fois répétés
Le contenu de mon cœur malmené
Que mon amour surtout y rayonne
Sans que sur le papier je l’y abandonne

Je voulais te dire que je t’aime
Trois mots, sept lettres si durs à prononcer
Pour te le dire j’écris ce poème
J’espère que tu l’as compris et que c’est partagé

Si tu veux être prêt j’attendrai
Jusqu’à la mort je patienterai
Moi je n’aspire qu’à ta félicité

                                                 Calixta Lucifera

Je l’ai reçu ta lettre  ^^ ! Désolé j’ai pas pu m’en empêcher, libre à toi de laisser la vidéo Calixta, c’est ton poème après tout.

( 18 février, 2012 )

Tristesse

Cette douleur incessante
Que certain trouve insignifiante
Me fait souffrir
M’empêche de sourire

Fait couler mes larmes
Qui transperce mon âme
J’aimerais pleurer
J’aimerais tout oublier

J’ai froid
A l’intérieur de moi
J’ai toujours aussi mal
Nous faisons tous parti de ce grand bal

Et je continue de rêver
Je ne veux pas penser
Que tout est finit
Je veux que tu me regarde et me souris

Calixta Lucifera

 

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